la verite sans fioritures sur hassan le renard et ali le fabulateur de service

 


si nul ne lui est venu a l’esprit, meme parmi les plus fervents partisans de la monarchie parlementaire, de denigrer, a travers un pamphlet, le representant supreme de l’etat marocain, que ce soit sous l’egide de la constitution de 1996, ou de la nouvelle loi fondamentale adoptee en 2011, c’est oublier que le milieu de la presse pullule de voyous et de mercenaires, a l’image de rachid niny, un plumitif friand de recettes publicitaires et presse de servir obsequieusement toute personne en quete de celebrite, pourvu que son compte bancaire continue de grossir a vue d’oeil.

c’est, egalement, le cas du scribouillard ali anouzla, qui, etant certainement anime par l’amer souvenir de la faillite de son ex-quotidien « al jarida al oula », n’a desormais aucun scrupule a engranger, au profit de son site electronique « lakome.com », des encarts publicitaires fournis par les partis politiques en lice pour les prochaines elections legislatives du 25 novembre 2011, alors que paradoxalement, il ne cesse d’APPELER au boycott de ce scrutin.

toutes les rodomontades de ali anouzla, fussent-elles contre l’ordre politique etabli et l’integrite territoriale du royaume, peuvent etre examinees dans le cadre d’un debat d’idees. mais tel n’est plus le cas lorsque ali le fabulateur choisit de nous replonger dans les decors de l’ouvrage satirique “kalila wa dimna”, en publiant un article debride intitule « le roi nu », dans lequel la realite du maroc est stupidement depeinte a travers le prisme des prejuges de hassan le renard.

avant d’evoquer les dessous de la relation entre hassan le renard et ali le fabulateur de service, il convient de rappeler au prealable l’opportunisme, dont avait fait montre ce dernier durant son experience passee au sein de la presse ecrite soi disant “independante”, dont il dediait les colonnes a la satisfaction des interets du plus offrant.

tel etait le cas du quotidien « al jarida al oukhra », qui comptait parmi ses bailleurs de fonds un ancien ministre du gouvernement d’alternance, ainsi qu’un activiste des droits de l’homme etabli en Espagne ayant effectue, vers la fin de l’annee 2004, d’importants versements au profit de ce journal, bien qu’il n’ait jamais figure sur la liste de ses fondateurs. a ce propos, cette generosite interpelle a plus d’un titre, notamment lorsque l’on tente de cerner la finalite de ce soutien financier emanant de l’Espagne, ou evoluent plusieurs parties hostiles au maroc.

en 2006, le soutien financier etranger au journal « al jarida al oukhra » va prendre une nouvelle dimension notamment, suite a la decision du journaliste ahmed reda benchemsi, d’y injecter un million de dirham pour restructurer ce quotidien, dans l’optique de le remplacer par le defunt magazine « nichane ».

revenant a la charge, ali le journaleux decide de lancer un nouveau quotidien baptise « al jarida al oula » en quemandant, comme a son habitude, de l’argent a ses connaissances, parmi lesquelles un ambassadeur du royaume accredite dans l’un des pays d’amerique latine et le frere d’un eminent partisan de la droite liberale.

mais cette deuxieme experience  dans la presse ecrite fut, elle aussi, vouee a l’echec, incitant son promoteur, en l’occurrence, ali le mendiant indecrottable, a frapper a toutes les portes en quete d’un quelconque soutien financier, a meme de lui permettre de preserver son titre de directeur de journal et ce, sans pour autant etre regardant sur la provenance des fonds collectes.

actuellement, ali anouzla gere un site electronique qu’il met au service des milieux opulents et d’influence, a l’image des groupes « chaabi » et « addoha » et qu’il alimente, egalement, d’annonces publicitaires emanant du ministere de l’interieur et de l’un des grands operateurs des telecommunications.

l’experience du virtuel ne lui ayant pas permis d’assouvir, comme il le souhaite, son avidite materielle,  la participation  a une conference en hollande sur le « mouvement 20 fevrier », lui a ouvert la perspective de renouer avec la presse ecrite, en contrepartie de la publication d’articles a la commande, a l’exemple du “roi nu”, dont l’essence premiere est de defendre le point de vue de hassan le renard et de propager les inepties de ce dernier concernant les intrigues au sein de la cour.

dans son espieglerie hassan le renard s’amuse a faire le panegyrique de l’entourage royal lorsqu’il evolue en son sein, n’hesitant pas, une fois tombe en disgrace, a le denigrer en prive ou en distillant toute sorte de message a des plumitifs portes sur la medisance et l’imposture.

les problemes du maroc transcendent aussi bien le passe, que le present et l’avenir de hassan aourid et les marocains ne peuvent en aucun cas jauger le degre d’ouverture et de democratisation de l’etat a l’aune de la position tenue par l’ex-historiographe du royaume au sein du serail.

en effet, un probable retour de hassan le renard au sein de l’entourage royal ne saurait etre dicte par ali le fabulateur de service, lequel a demontre qu’il peut defendre avec la meme ardeur les causes perdues de moulay hicham, ainsi que celles des separatistes du rif et du sahara. en somme ce journaliste doit savoir que le sort de hassan aourid sera tranche par qui de droit, dont la decision ne peut nullement etre influencee par une quelconque partie, qu’il s’agisse de la presse ecrite ou virtuelle, ou encore moins par un ecrivaillon cupide.

quant au semblant de respect des institutions que fait miroiter ali anouzla dans son navet irreverencieux « le roi nu », il s’agit d’une totale contre-verite, dans la mesure ou ce style metaphorique archaique n’a plus droit de cite de nos jours et sa reconduction ne tient que de mentalites retrogrades ne pouvant plus influencer le debat d’aujourd’hui.

AGORA6PRESSE

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